Résumé :
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Les souvenirs ne sont pas, hélas ! faits uniquement d évocations tendres et poétiques. Elles englobent aussi des passages d'une dureté extrême, d'autant plus insupportables qu'ils ont été vécus par un enfant et revécus par un adulte qui porte encore et toujours les stigmates des injustices. Si l'évocation de ce passé récent se caractérise par un aspect de décousu c est que l'auteur n'a pas voulu présenter à un lecteur potentiel un roman bien ficelé qui obéit en tous points aux règles du genre. Les souvenirs s'égrènent au hasard des jours, au hasard des états d'âme. Ils apparaissent un peu comme s'ils étaient portés par le goût de la madeleine de Proust et s'imposent à l'esprit de celui qui les transforme en mots, l'auteur, en l'occurrence.
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